Le métier d’ingénieur d’affaires

L’ingénieur d’affaires allie compétences commerciales et techniques.

Il est un manager de projets en lien avec tous les services d’une entreprise, une interface dont on ne peut se passer. Les responsabilités exercées au sein des entreprises ont une dominante en ingénierie ou en business, tout dépend du secteur d’activité de l’entreprise pour laquelle il travaille. Ce professionnel est toujours à la recherche de nouvelles opportunités pour le développement du portefeuille clients. Il organise le déploiement et la coordination des projets pour mettre en place toutes les solutions techniques adaptées. Dans l’exercice du métier d’ingénieur d’affaires, le professionnel assure une veille technico-commerciale, marketing et réglementaire pour être toujours au fait des innovations, des propositions des concurrents, des contraintes juridiques (normes).

Quelles sont les missions d’un ingénieur d’affaires ?

La caractéristique principale du métier d’ingénieur d’affaires est la pluridisciplinarité. Le spectre de ses missions est très étendu. Il accompagne les clients et les équipes commerciales, sur le plan technique en amont et en aval d’une proposition commerciale, il étudie la faisabilité d’un projet grâce à son expertise technologique et à sa connaissance des réalités budgétaires. Il établit le cahier des charges dans le souci des exigences du client et des limites techniques, négocie le contrat, puis mobilise les équipes sur l’aspect ingénierie. Il est aussi un manager qui doit fédérer et superviser les talents qui prennent part à la commande. Il suit le projet jusqu’à son aboutissement pour s’assurer de son succès. Il garantit également la satisfaction du client et l’évolution de son besoin.

Les qualités de l’ingénieur d’affaires

  • Capacité d’écoute et d’analyse des besoins du client
  • Aptitude à mobiliser les énergies
  • Ténacité et persévérance
  • Aisance relationnelle
  • Sang-froid et diplomatie
  • Rigueur et sens de l’organisation
  • Potentiel de veille et d’innovation.

Quelles sont les compétences requises ?

Pour exercer au mieux le métier d’ingénieur d’affaires, il faut :

  • Avoir une solide culture commerciale et marketing (méthodes de vente, négociation…)
  • Posséder d’excellentes compétences techniques et des process
  • Disposer d’une bonne connaissance des secteurs d’activité des entreprises
  • Savoir manager une équipe pluridisciplinaire
  • Savoir gérer des budgets complexes
  • Conduire des appels d’offres et monter des dossiers financiers
  • Être capable de faire preuve de créativité et d’innovation
  • Maîtriser obligatoirement l’anglais.

Le salaire d’un ingénieur d’affaires

Le salaire de l’ingénieur d’affaires se situe entre 40 et 50 000 euros bruts, par an, en début de carrière. Les profils juniors qui comptent 2 ans d’expérience peuvent espérer une rémunération entre 50 000 et 60 000 euros bruts par an. La situation est, bien sûr, évolutive avec l’expérience mais le métier d’ingénieur d’affaires connaît une croissance constante. Les diplômés sont très demandés. Entre 3 et 5 ans d’expérience, les profils confirmés se font embaucher à partir de 60 000 et jusqu’à 80 000 euros bruts par an. Il faut compter en plus une part variable en fonction des performances commerciales et des objectifs fixés par l’entreprise. S’il excelle dans ses fonctions, ce professionnel évoluera très vite vers des responsabilités de haut niveau comme directeur commercial, directeur marketing, directeur de projet ou ingénieur avant-vente.

Dans quels secteurs travailler ?

Le métier d’ingénieur d’affaires est très recherché quelle que soit la taille de l’entreprise. Tous les secteurs d’activité sont concernés. Il faut noter une explosion des offres d’emploi concernant la transformation digitale des entreprises. La data et les données numériques deviennent incontournables, elles sont à la base de toutes les innovations actuelles. L’ingénieur d’affaires possède le profil idéal pour s’engager intellectuellement dans ces nouveaux champs de compétences (technologies de pointe, 3D, intelligence artificielle, industrie de l’Internet des objets, algorithmes, base de données, robotique, etc). Des bureaux d’études de grandes entreprises aux prestataires de services en audit et conseil, en passant par les cabinets d’ingénierie et des start-up, les compétences de l’ingénieur d’affaires séduisent de nombreux recruteurs.

Il est conseillé d’acquérir un domaine d’expertise diversifié pour briguer les postes les plus intéressants et assurer son évolution de carrière, notamment en tant que consultant freelance (suivi de projet dans la tech ou dans le digital, développement de réseau de clients à l’étranger). Les opportunités en France ou à l’international regorgent et les mondes de la finance et du commerce international sont aussi à la recherche du profil d’ingénieur d’affaires pour se développer.

Quelles formations pour devenir ingénieur d’affaires ?

Exercer le métier d’ingénieur d’affaires vous tente ? Si tel est le cas, il vous faut un diplôme reconnu Bac+5 dans le domaine du business ou de l’ingénierie. Faire une école de commerce est une bonne idée. Un Master business doublé d’une formation technique est une voie d’accès pertinente. L’école d’ingénieurs avec option commerce ou spécialité management/gestion de projet permet aussi d’atteindre vos objectifs. Un parcours scientifique et des études commerciales sont indissociables dans cette profession.

Si vous souhaitez acquérir toutes les compétences pour pouvoir vous épanouir dans le métier d’ingénieur d’affaires, HYBRIA met son savoir-faire à votre disposition et vous propose son diplôme d'Ingénieur d'Affaires Industrielles (niveau 7, bac+5). Accessible en Post-Bac, Post-Bac+2 et Post-Bac +3, ce cursus vous ouvre directement les portes des entreprises et du monde du travail. Vous pouvez opter pour une formation en initial ou en alternance pour la dernière année. Le programme des cours vous permet d’appréhender tout le volet technique, technologique, scientifique ainsi que l’aspect commercial, financier, managérial du métier d’ingénieur d’affaires. Sans oublier la gestion de projet, les langues et la culture humaine.